XVIIe siècle
Le panneau de bois joue encore un rôle majeur comme support dans la peinture de chevalet européenne, mais la toile commence à s’imposer au XVIIe siècle.
L’emploi de préparations colorées (ocre jaune, ocre rouge, brun rouge, brun noir, gris, etc.) est caractéristique de ce siècle et du suivant. L’huile, qui s’est imposée dès le XVIe siècle, est le liant privilégié.
Les premières standardisations des châssis apparaissent en Europe.
XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle, le tissage des toiles se mécanise. Elles deviennent plus fines et peuvent être produites dans des lés de plus grandes dimensions.
Les préparations colorées (ocre jaune, ocre rouge, brun rouge, brun noir, gris, etc.) sont encore utilisées.
XIXe siècle
Au XIXe siècle, les artistes s’éloignent des techniques traditionnelles et les matériaux évoluent. Au milieu du siècle, la peinture en tube est commercialisée et permet de travailler en extérieur. Les pigments artificiels sont en plein développement. Certains artistes ne vernissent plus leur tableau. Les toiles sont souvent très fines et lâches. On utilise à nouveau des préparations blanches.
XXe siècle
Le XXe siècle est l’occasion de nombreuses expérimentations chez les peintres. Ils peuvent avoir recours à tous les types de matériaux imaginables. C’est également une période d’innovations techniques. Dans les années 1960, débute la commercialisation de la peinture acrylique en Europe. Elle détient aujourd’hui une place prépondérante sur le marché des peintures artistiques. Elle est facile d’emploi, ne nécessite pas d’être vernie, sèche rapidement et présente une large gamme de couleurs. Les toiles de coton, de moins bonne qualité, apparaissent dans les années 1950, puis les toiles de fibres synthétiques de type polyester.